Perchée sur la cime de mes questions les plus tordues...on subit la peine non méritée de cette jalousie qui transforme jusqu'au regard l'ëtre tant aimé...
Se faire violence afin de lutter contre des envies irrépréssibles de contrer la méchanceté gratuite et si peu méritée...
Mais après tout, pourquoi accorder une quelconque importance aux attaques insoupçonnables et si terrifiantes, lorsqu'on n'a juste pas envie d'écorcher l'éclat de vie qui en est né???
Parfois, contre toute attente, les sourrirs emplis de fougue et de bien-etre perché, s'évaporent au contact du dialogue hyperthermique sans remise en question...
Alors on s'interroge sur la capacité de certains êtres, à savoir rebondir si précisément, de l'état transi d'amour à la rage démesurée et aveugle de tout bon sens... on se laisse surprendre, quand on a choisi il ya bien longtemps de donner sa confiance, croyant y trouver paix et gaité....
Crampes cardiaques d'une rare violence envahissent un corps deja si fatigué, et si l'on n'y prete pas attention, l'avalanche peut vite tout emporter....
Sidérée de cette impuissance face à la conviction ultime, on use même parfois de sa propre dignité pour se rattraper aux branches d'un arbre dont les racines ont été volées....
En hyperventilation constante et épuisante, l'air manque à la fluidité des jours qui passent et ne reviennent pas...
Comment croire à nouveau celui ou celle qui prétend avoir trouvé, le savoir, en etre persuadé???
Etre assez stupide pour se laisser porter par la légèreté d'une vague de sentiments digne de la plus haute des marées... le phare qui l'illumine ne fut encore jamais témoin de tant d'ardeur dans la démonstration des émotions et de la fusion...
Mais il préfère s'éteindre et ne pas laisser apercevoir comme la connerie humaine peut tout disséminer, sans même en prendre soin....
Voguant le long des récifs, l'amertume du clapotis naissant au fond des yeux, on espère seulement qu'une bourrasque va gonfler la voile vers un retour rapide à la réalité...
Et quand bien même les courants emportent avec eux les rires, les frissons et la passion, le besoin de respirer cet oxygène commun pour se sentir bêtement apaisé, est récurrent et imposant...
Heureuse au moins d'une chose, épatée par ce soutien qui surprend et fait tant de bien, je tire ma révérence à ceux et celles qui ne viennent pas récupérer la confiance qu'ils m'ont toujours accordé... Et choisit pour une fois...d'avouer la faiblesse écrasante d'une telle déception qui fait de moi la seule chose qu'on ne pourra jamais me dérober : mère et femme libérée....
