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29 avril 2017 6 29 /04 /avril /2017 02:20

Pause respiratoire ambigüe, au devenir récurrent, elle sert chaque bulle oxygénée qui tente de se faufiler.

Puit sans fin de ressources, l'éveil cortical stimule et dépoussière l'envie, celle qui couve le frisson épidermique et qui rappelle comme on est vivant, malgré tout !

Je dévisage et renvisage chaque montagne à gravir comme un piment qu'il ne faudrait pas très trop narguer tout de même. Mais sanglée à des vagues de rires malicieux, j'assiste à une connexion évidente, qu'on n'aurait osé envisager fût un temps !!

Et quand bien même on ne cesse jamais de se découvrir, le lâcher-prise qui est offert quand les corps s'en mêlent, n'est que bancale mais tournoyante évidence ...

Tantôt noyés de plénitude, tantôt vassillants entre 2 dalles, j'voudrais juste tout envoyer valdinguer pour juste avoir moi aussi le droit de ressentir cette connexion qu'il faut choyer, tant les palpitations résonnent dans le muscle cardiaque comme une onde qui se propage et ne s'arrête jamais...

Comme il est doux de glisser le long de cette étrange mais si jolie bullle, mais comme le challenge de l'équilibre retrouvé, est déroutant voir même parfois désopilant, quand un courant d'air prend le contrôle de son envol et la laisse flotter de manière désinvolte...

Rattraper le fil pour suturer les idées folles mais aussi teintées de réalité, qui se permettent un braquage de cerveau aux parois étincelantes, et rend indélébile le sillon fougueux des jeux de mains et d'après demain ...

Le danger guette et sait se montrer, mais il ne parviendra jamais à gâcher tout ce qui reste à vivre...

Le meilleur aussi bancal soit-il, reste à venir !

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1 mars 2017 3 01 /03 /mars /2017 23:52

Un virage n'apparaissant pas sur la carte, s'est offert aux choix de la vie qui défile devant moa...

J'ai vu qu'il fallait passer de l'autre côté de ce rideau trompeur,

pour découvrir avec bonheur que le reflet caché ne m'avait pas menti.

J'avale les embûches et souffle sur les pièges insipides de la vie, qui pensent pouvoir m'empêcher de m'en sortir, alors que les ailes naissantes sur mon échine me dotent de toute la volonté nécessaire pour m'envoler et juste profiter...

Quand la douceur d'une caresse enveloppe chacune de mes pensées molletonées, j'absorbe la glace pour y mettre un feu ardant, brûlant de sa lumière, n'aveuglant que celui qui ne voudra pas voir!

Pétrifiée de cette limpidité au compteur de vitesse bloqué, mais envahie de bonheur quand l'improbable se dévoile finalement, l'envie dépasse la raison, et ma pompe cardiaque s'emballe pour l'osmose qu'apporte ton toa. Je tachycarde impunément, parce que rien n'appartient à ce néant qu'est la hasard, et que ce généreux frisson ne porte que ton nom !

Si tu as peur, quel nom devrai-je donner à ma stupéfaction, quand mon attention ne louche que sur tes intentions? 

Mais si tu te laisses dériver, tu sauras que 1000 fées vêtues de ma couleur préférée, sauront te transmettre la formule enchantée, qui fera de ces chatouilles un pansement de sérénité, de cette alchimie une puissance dans la propulsion flippante vers demain.

Et quand bien même tu n'estimes pas le poids réel et précieux de tes actes, tu ne trébuches jamais sur ta parole, et souffles sur nos certitudes, pour offrir de multiples étincelles à nos prétentieuses ambitions d'antan... Et si elles n'étaient plutôt que "démissions", j'entendrai ton rire solaire nous rappeler malgré tout, comme la vie est belle,

Et comme tu es aussi ce généreux cultivateur de champs modernes, qu'on accompagne sans craindre les risques d'une telle épreuve. Naviguer dans tes sphères envahit mon aura d'une si douce et envoutânte émotion, que les rafales qui s'engouffrent au fond de ma voile, me propulsent juste et enfin, vers le calme et la tranquilité  retrouvée...

 

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27 janvier 2017 5 27 /01 /janvier /2017 00:25

Puissante déferlante au souffle tranchant, qui bouscule l'esquisse d'une possible porte de sortie tell'ment désirée ; j'en bois la tasse la plus salée qu'il soit offerte de goûter sur le comptoir de la liberté fantasmée!

Quels repères envisager, si les mines sont sous chaque virage? Et quand bien même tout ne peut être que joie et rires sans limite, on est parfois surpris du choix désopilant et anémiant des autres...

Comme une promesse non tenue, comme si l'on nous mentait, j'ai juste voulu croire en un demain le plus sain, en une marche juste trébuchée... A quoi bon offrir l'équilibre à un unijambiste qui se serait lui-même amputé? Quand la tachycardie ne doit rester q'une abondance d'émotions, amnésique de leurs propres noms, juste armée du plus éclatant des sourires, comme pour que la paix glisse et m'envahisse.

Escalade ascentionnelle vertigineuse vers l'injuste réalité, je ne saisis ni ne consens et n'y résiste final'ment  que le rire de mes enfants autant que la simple nécessité d'avancer.

Anesthésiée par l'impardonnable, il faut subitement savoir à quelles boîtes correspondent chaque couvercle, pour que l'éveil y trouve la lumière nécessaire et la place tant convoitée par la pathétique folie de certaines âmes aussi belles qu'égarées!

Quelque soit la dérive adoptée, il faut désormais accepter et même parfois assumer, ce que notre miroir ne cesse de nous projeter, cette violence insipide qui ravive les plaies mal cicatrisées, et fait de cette blessure, une avalanche de croyances, saupoudrées de jugements acidulés, sur laquelle je ne cesserai jamais de rider pour ne jamais avoir à me justifier!

Scarifiée par la folie, mais heureuse que la vie soit encore loin d'être finie !!

 

 

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16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 00:58

Il a bien fallu qu'un matin, j'ouvre la vanne de cette abîme,

il a bien fallu que je laisse faire l'imprévisible, impressionnée par l'investissement offert...

Eblouie par un horizon plein de rires et de bien-être, se battant la 1ère place avec cet horizon aussi vite anéanti, pour que le bonheur ne prouve pas plus qu'il existe!

Propulsée vers ce que je n'imaginais pas, touchée par l'extase du bout du doigt, rien ne me laissait voir que ça pourrait demander du courage que d'être enfin bien...et serein !

Accepter l'inacceptable, quand mon cerveau bien trop irrigué n'a pour seul besoin que de décrypter pour me laisser finalement avancer...

Aucune moisissure ne saura plus jamais toucher mes émotions, et je laisse le vent souffler sur la lâcheté et toutes ces valeurs que si peu respectent au final...

Mais le corps s'impose pour barrer la route à l'excès de diabolisation quand certains préfèrent porter des masques...ceux qui finiront par tomber et ne pourront alors plus rien dissimuler... Une rage hémorragique se dessine au cuter sur chacune de mes valves cardiaques,  complètement désorientées...celle que la frustration nourrit dans l'absence de dialogue, quand le palpitant a tant à dire, juste pour s'offrir la chance d'y croire encore un jour!

J'envie ces gens tout gris, muets qui ne ressentent pas la douleur cardiaque, tant la folie des toxiques les a anesthésié de toutes émotions...

mais quelle tristesse de tourner en rond quand tout reste à vivre et que le temps nous est finalement compté! on naît, on vit, on meurt...

Tant pis pour le gâchis, mais je ne laisserai pas plus longtemps ma dignité se faire piétiner...par telle stupeur...quand le contrôle est perdu...

 

 

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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 02:13

Quelle est cette gâchette au coeur refroidi, qui un jour a décidé que nous n'étions que des personnages du décor ruisselant de douce folie de notre curieuse génération...

Ecorchés vifs, ou bien encore extra-terrestres déposés sur la mauvaise planète au mauvais moment, je sue moi-même de cette envie simple et radicale de vivre ce que cette vie nous accorde, parce qu'un soir, il est aujourd'hui possible de se la faire arracher à vif.

Ce présent dont les portes sont restées entrouvertes, a repoussé ses limites jusqu'aux frontières du lendemain pour ne jamais connaître ce qu'on appelle l'Ennui et qui devrait pourtant être un temps de ressource personnelle si fascinant...

Insérés dans une bataille gluante de pouvoirs et de propriétés, nous ne voulons que profiter en donnant de l'amour et des sourires emplis d'attentions protectrices, pour ne jamais oublier comme le partage fait avancer...

Accusés à tort d'un enivrement diabolique sans limite, il parait qu'aujourd'hui, on a le droit de nous éliminer sans la moindre pitié!

Comme si nous allions démissionner!!

Cette pluie de cartouches impitoyables est un déluge effroyable et sanglant, le sol humide et rouge glisse sous nos pas tristes et bouleversés... Je ne les laisserai pas me voler mon sourire ni mon rythme cardiaque soutenu, mais ils ont tout de même ébranlé un pays, une ville, sa population joyeuse et ivre de belles énergies, et je ne sais toujours pas comment accepter une telle agression psychique aux rebords acérés et menaçants de ces monstres au coeur empaillé et au cortex chrystalisé...

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 01:31

Comme il a pris son temps, dans ses tourbillons acérés, pour m'autoriser la pénombre sur mes pensées aveuglantes et même tétanisantes.

Et comme je ne doutais pas de l'absolue nécessité d'encaisser, le regard plein de pitié de ceux devant qui on baisse son froc une fois de trop, pour justifier notre présence dans la jungle blessante des procédures sans queue ni tête.

On y est, cette phase nauséabonde fait son entrée dans ces pages que l'on tourne et qu'on nomme "Passé". Je ne distingue que sa silhouette dépitée par mon acide désintérêt.

Mon esprit est dirigé par mes émotions les plus arrogantes, et jai la fâcheuse ambition récurrente de ne vouloir les ignorer pour ne jamais caresser le moindre regret!

Mais ma différence qui me colle au train depuis toujours, est passée par toutes les blessures en attirant le mauvais pôle de l'affection, celui pour lequel on croit pouvoir donner le meilleur et ainsi utiliser ce surplus d'énergie. Celui qui augmente la pression artérielle à chaque souffle intrigué.

Quand bien même on pense faire partie de ces êtres à part, ceux qu'on ne comprend pas mais qui font bien rire tout de même, qui se pensent bêtes car abandonnés par excès de vitesse de sensations et infarctus de concentration, on finit par s'accommoder car cette intelligence décalée dérange mais nous permet d'avancer...

Je finis toujours par comprendre que les portes ne s'ouvrent pas par hasard quand on a l'étrange sensation de ne pas les avoir poussées soi-même! Chaque précipice aussi hémorragique puisse-y-il être, construit l'armure qui protégera notre trop grande générosité... Ce goût métallique indescriptible et pourtant tellement désopilant.

L'attachement que l'on offre, semble déguisé comme pour nous montrer que le chemin choisi n'est pas le bon. Mais nos émotions sont bien trop fortes pour ignorer la puissance des vibrations.

Troublante sensation que de vivre le retournement cérébral en étant conscient de l'issue impossible. Elle mêle force et faiblesse sur le même fauteuil de scénariste. Agréable manque qui éveille et affute le désir, mais flippante évidence de la connexion, je m'enfonce dans ce cotonneux plaisir pour entreprendre le remplissage coloré de ma nouvelle page qui semble enfin s'être tournée.

Que la douceur est exquise quand tant de larmes acides ont noyé les meilleures énergies. Prendre ce que l'instant présent offre, il donne naissance à tant de nouvelles et belles énergies.

En prendre soin aussi pour ne pas perdre les vraies raisons de notre proximité. Ces rencontres sont trop précieuses, pour en gâcher la moindre étincelle, sous prétexte que le hasard n'existe pas. Etre finalement cette sorcière qui n'aimerait pas tout comprendre si vite parfois, pour rêver ou bien même rider sur cette déferlante aux allures de géant qu'on a nommé Insouscience.

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 01:52

Javale l'acide amertume du contre pied, quand l'arythmie s'impose dans chacun de nos mouvements.

Après avoir chatouillé la cime de la libération , je trébuche sur le pavé de la digestion.

Les couleurs du ciel se diluent le long de la pente douce mais chaotique de l'après .

Artères sous pression, l'oxygène n'est plus libre de ses mouvements.

Paralysée par l'insoutenable épreuve qui ne m'oublie jamais, je laisse l'épilepsie de mes émotions inonder mes plus douces pensées.

Elle arrive à grand pas et quand bien même je l'appréhende avec la terreur en moins, je voudrais juste oublier ce que je ne pardonnerai jamais

Et puis cette hécatombe de ceux qu'on aime et qui dérapent sur l'huile des mauvaises blagues de la vie, meurtrit chaque sourire d'une tachycardie oppressante.

Se sentir à part et sans règles, les repères filent entre mes doigts pour ne laisser que frissons sur cet handicapant horizon.

Habitante d'une autre planète, la traversée n'en est que plus ahurissante.

Je voudrais tant que la joie se disperse pour que ceux que j'aime ne voient jamais en noir et blanc.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 02:21

Virginité sensuelle sans précédent, nourrie de peu mais d'intenses instants, j'envoie valdinguer l'usuelle palpitant excessif pour une projection privée d'un art jusqu'alors méconnu.

Malmenée par de mauvais choix, j'en ai juste assez d'en payer les conséquences ébranlantes du cauchemar que j'ai su finalement enterrer...

Energie magnétisée au travers de piquantes issues de secours, j'ai choisi de donner un grand coup de pied dans la bulle acide de ma sensibilité! Celle qui m'enveloppe depuis toujours, celle qui m'a tant inspirée afin d'en semer ses couleurs dans chacunes de mes arythmies cardiaques pour ceux que j'aime...mais aussi celle qui n'est qu'handicap pour veritablement avancer!

Peu à peu reconstruite dans un moule aux surfaces encore lisses, tout semble léger mais finit aussi par troubler l'iris quand il s'entrouve sur l'apesanteur tant convoitée, cette paix du dedans qui colore chaque instant et trace l'horizon pour recommencer à rêver, pour s'autoriser à nouveau à aimer...pour que chaque injection de petits bonheurs n'apporte que tranquillité sans plus jamais étriquer le fond de ma gorge empli de cris muets!

Quelle magie ennivrante de constater comme les portes s'ouvrent enfin vers ceux dont les valeurs redonnent foi en la course trépidante derrière cette vie bordélique mais finalement pas si diabolique. Ouvrir un oeil chaque matin en se disant que l'on est seul responsable de la trajectoire maudite ou bien constructive qu'on a bien voulu lui donner...

Et comme cette petite claque ironique à la vie apporte le recul nécessaire à l'analyse, et offre la possibilité de réaliser avec légèreté que l'on marchait juste à contre sens de la voie lactée!

Accepter de nouveau la faculté tremblante de plaire quand chaque jour je me sens piégée dans ce corps meurtri par la violence gerbante de la folie?? J'aimerai tant y parvenir afin d'offrir le meilleur à celui qui, sans masques, s'est si naturellement dévoilé pour m'apprivoiser...

Juste envie d'être moi-même en pliant l'habit de folies excessives dans une boîte entrouverte comme on range les vêtements d'hiver une fois que l'été pointe le bout de son nez...

Brutalisée par l'habitude de l'hémorragie ventriculaire qui rend la chute bien plus violente, je me raisonne et voudrai juste croire qu'enfin la connexion désopilante est branchée sur le plus beau des voltages,

Donner un sens à chaque geste, chaque idée, chaque projet glissant contre les parois de mes veines peut-être enfin cicatrisées ... C'est juste un luxe dont je ne saurai me priver.

Et quand bien même la route n'a pas l'air simple dans ses adaptations à l'autre, elle redonne du goût à chacun de mes pas vers un demain tellement plus certain!

Le courant est rétabli et parcours chacun des fils de la toile de la vie, j'ai juste ENVIE et jamais plus personne ne pourra éteindre le feu de ma fascinante mais troublante énergie! Apprivoisée à jamais pour ne plus jamais la laisser me déséquilibrer, électron libre mais enfin raisonné!

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 22:54

L'âme de demain prend enfin forme, pour shooter dans l'édifice de mes embûches...

Hissé du mieux que l'on peut sur la lanterne de la sérénité, du haut de demain on aperçoit,

Ce long chemin, ce croche-pied à la vie fantasmé, ce qui résonne si fort  au fond de soi.

Une longue arythmie comme une parenthèse à la vie, celle qui poignarde en toute impunité, parfois pire qu'une anesthésie d'un encéphale surpeuplé de pensées...

Il suffisait de savoir attendre ce train dont l'horizon coloré vers lequel il déraille, redonne toutes les forces du monde pour faire cette ascencion, et même en apnée, qu'importe! Ce qui compte c'est d'en avoir coloré chaque porte ouverte sur la volonté!

On pense toujours savoir soi même se panser, et comme c'est moins con d'admettre qu'on puisse avoir besoin des autres... ceux qui sauront en penser quoique ce soit sans juger jamais...

Revenir indemne pour épargner ce qu'il reste de pur dans ce qu'on a de plus cher, sans qui s'effondrer est si simple, mais pour qui on ne peut ni ne doit jamais renoncer... la force ne doit jamais connaître l'infarctus paralysant, elle leur revient et m'emplit soudainement de ce sourire qui me fait courir...

Demain n'est pas si loin, et quand bien même la cicatrice, infectée à jamais, ne se refermera jamais vraiment, le meilleur reste à venir et renverse le sablier de la vie qui galope à nouveau.

Quand on sait qu'il est préférable d'être ailleurs lorsqu'autre part n'est plus ici, alors l'image saisissante de l'aiguille encore perlante d'Adrénaline qui vient de s'unir aux artères cardiaques pour une renaissance enfin accessible, envahisse la déferlante de mes pensées...

Demain, forcément, n'est plus si loin!

 

 

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 21:46

Nourrie par la force des addictions qu'aucun adversaire ne parvient à battre,

elle encercle son auteur comme sa victime, prisionnière soudaine de pensées obsédantes

et de frayeurs répétées dans une même journée!

Chienne de vie qui se nourrit, elle, de nos sourires, nous propulse sans cesse dans la lourdeur 

de l'addition parfois si salée à payer.

Quelle est la recette inexplorée, qui n'exigera plus autant de moi?

Sans trop chercher, la cible n'est pas mienne, quand je ne rêve que de paix!

Ne plus exploser autant dans le don de soi par amour ou pure amitié,

changerai sûrement la compréhension de l'autre, mais me désarticulerai aussi de mon vrai moi!

Sursauter à chaque bruit et mouvement perçus, vouloir dormir pour ne plus penser

et ne faire que penser sans plus savoir dormir, aiguiser la lame du manque sur les rives de ma colère,

sentiments troublants et réactions flippantes, que j'ai besoin d'exorciser.

Pas d'âge en fait pour en chier, ni pour se planter...

Et quand bien même les erreurs doivent toujours servir, elles peuvent aussi se transformer en lames aiguisées, déchirant chacunes des couches de ma sensibilité violée. Une colère naissante rebondit contre l'autre pour mieux prendre l'élan nécessaire à augmenter ma déception, se détestant soi-même de laisser sans cesse entrouverte la porte de mon cortex bien trop encombré.

Deuil impossible car imbibé de questions sans réponses, tel un fantôme, j'erre entre souvenirs, sentiments si puissants et tristesse infinie devant un tel gâchis.

Paranoïa sans fin que nul ne saurait contrôler, elle l'a dévoré pour mieux m'achever! 

Impuissance totale face à ces pensées toxiques, à qui donner tout cet amour si violemment maltraité...quand celui à qui tout était destiné, a choisi l'infection plutôt que la guérison?!

On finit par se sentir contaminé par ces idées toxiques, qui donnent le tourni et ne trouvent jamais de refuge pour s'apaiser... 

Perdre pied comme sur le fil du rasoir, ma danse n'a plus de sens, et l'hémorragie sans fin laisse mon coeur s'épuiser...entre rage et tristesse, je me déteste de lui accorder encore autant de place, quand il m'a tout pris et tout détruit...

Faiblesse honteuse mais pourtant bien présente, qui comble les entre-deux pensées, quand l'autre maîtrise encore les ficelles sabotées de mes battements cardiaques démesurés.

Epuisée par une bataille sans but mais si toxique, l'oxygène manque pour mettre fin aux illusions, comme une plaie béante qui ne cicatrisera jamais!

Comprendre enfin que la parano nous a tout volé, sans jamais accepter qu'un tel gâchis ait pu arriver.

A quoi bon ouvrir son coeur, tant pardonner, en sacrifiant ce qui pourrait gêner, quand la différence impressionne au point de tout bouleverser, tout dévaster sans aucune pitié?

La parano l'a emporté sur une abondance de sincérité et ses armes ont tailladé les veines de mes sentiments qui ne coaguleront plus jamais! Je la hais!

 

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