Espaces creux non comblés d'instants emplis de vies aux goûts sucrés...on les voudrait en couleur pour comprendre l'instantané sans s'forcer. Un sourir accroché à une virgule malmenée, un coup de hâche qui gêne dans un tronc d'arbre qui pousse à peine... qui saura me dire quel direction prendre quand mes priorités ne sont pas si grandes?
Jugement facile sur l'exil de soi, pensée absurde sur l'estime de soi...
Sans pénitence, je porte juste l'ironie du sort entre mes doigts, quand chacune de mes pensées s'entrechoquent sans pitié et chatouillent ma culpabilité.
Epreuve ou bien malchance, qu'importe tant que tête haute, je continue de scruter cet horizon imposé. Simple rêve ou bien désir bafoué, je n'espère qu'équilibre pour mieux avancer!
Energie démesurée, voila ce qui rythme les BPM de cette liberté qui n'se laisse pas apprivoiser. Dans cette ébauche d'une vie écartelée, je ne trouve pas le puit de la raison,...,cet issue qui donne goût à l'amertume des déceptions.
Etre mère en offrant l'opposé de l'idéal rêvé, je n'y pensais pas, je n'savais juste pas.
Leur existence tel un exercice de style imposé, empêche toute obscurité d'assombrir les demains de leur croissance. Et quand bien même je n'aurai su imaginer une si triste fin, imbriquée dans le stéréotype des amants séparés, j'aimerai tant être la magicienne qui féconde chacuns de leurs inombrables souhaits...
Rien ne sert de pleurer, ou bien même de se plaindre, quand à la lueur du jour, toute seule, j'ai déraillé. J'aurai tant voulu poursuivre la construction de l'émerveillement à deux et quotidien... Ils paient aujourd'hui ce qu'hier j'ai précipité.
L'égoïsme de la maternité efface tout scrupule de s'êtrealayer précipité. Mais quelles sont les raisons qui poussent à tout balayer sur le chemin de la vie, pour laisser place à ce nouvel amour si difficile à maîtriser?? Pourquoi l'impatience s'empare-t-elle de ces projets qui font rêver?
N'aurai-je pas dû façonner les fondations avant de couler le béton en croyant tout modeler afin de ne plus hésiter?
Doit-on vraiment attendre une réponse à de telles questions, quand avancer est devenu une obsession?
Leur existence ne s'effacera plus, la trace indélébile qu'elle y a laissé sur nos pointillés de vie, non plus!
Composer de leurs couleurs est devenue une pirorité, c'est pourquoi je préfère fermer les yeux sur le désastre que j'ai créé.
Jouissant d'une soudaine liberté, j'observe la douce folie, peu à peu s'envoler. Et comme il est difficile de trouver refuge au milieu de cette foule de sentiments et besoins soudainement nés.
J'ai si peur d'effrayer,et tellement conscience de ne pas rassurer... Aurai-je un jour le droit de partager, la chance d'être aimée pour ce que je suis vraiment, quand la tempête s'acharne toujours si fort sur chacunes de mes idées?
Besoin de personne pour assumer, envie de tout le monde pour aimer... Ce cercle de joie que je me suis créé, est devenu indispensable au bon équilibre de mes pensées.
Quand cet amour que je voue à mes amis les plus chers, dérange ; je voudrais aussitôt crier à l'injustice, puis verser des larmes de réalisme face à l'ignorance de l'être qui vous aime.
J'aime à reconnaitre ce qui est bon, et entretenir cette générosité fait partie de ma vie, de mes besoins les plus chers.
Alors force est de constater que les briques quotidiennes de la vie ne s'emboîtent pas tel un rubiscube et qu'il n'est donc pas toujours possible d'être acceptée et comprise telle que l'on est...
Je me fou bien des obstacles rencontrés, quand ce qui compte le plus est de nous construire une nouvelle sérénité!